Quelques pas au Paradis...
En route vers le passo de Borghi, le 5ème jour.
Il y a encore beaucoup de neige là-haut, comme si le Grand Paradis (4061m) voulait garder son voile immaculé quelques temps encore.
Une semaine durant, nous avons put tourner autour, gravir sa cime magnifique et toucher du doigt le ciel sans nuages.
Le dernier jour, sous le passo Teleccio, le Gran San Pietro nous surveille.
L’Italie sauvage nous a accueillit à grand renfort de pastas et de sourires généreux, nous n’avions plus qu’à nous laisser bercer par le poids des jours et le pas lourd de la marche. Une semaine hors du temps, où tout était offert, à nos yeux, à nos sens, à notre cœur.
En montant au sommet, le 4ème jour.
Parfois la route s’enchaîne, logique et sans vagues, sans soubresauts, comme si le bonheur que nous vivions inspirait le soleil et faisait s’écarter les nuages.
La route pour le Paradis...
Je reste convaincu de cela : la chance n’existe pas, elle se gagne, elle se crée au fil des jours et des rencontres, au fil fragile du bonheur que nous offrons autour de nous.
La chance vient de l’effort constant que nous déployons pour être heureux.
Et là où la neige peine à partir, nous étions définitivement heureux !
A 300m du sommet, le Mont-Blanc derrière nous.
Mon bonheur était peut-être encore un peu plus grand lorsque émerveillées, Charlotte (15ans) et Stéphanie, ont découvert pour la première fois ce qu’était la Montagne avec un grand « M », celle où le monde s’évapore et où les neiges deviennent éternelles.
En arrivant au col Lauzon, le 3ème jour.
Partager son bonheur en parts égales, comme un gâteau, et se réjouir du bonheur que les autres ont à y goûter, quel régal !
La fine équipe, en descendant du col du Grand Paradis.
La semaine dernière nous étions quelque part, plus proche du Paradis...
Sous la Becca di Montcorvé.
Le sommet est en vue...
Merci à Olivier et Cécile, Charlotte, Stéphanie, Régis, Jacques, Olivier et particulièrement Régine pour l'organisation, à l'année prochaine!