Clopin-clopant

Clopin-clopant, c’est comme cela qu’Hervé est arrivé à la gare de Modane pour notre petit périple en Oisans. Comme d’habitude, il c’était entraîné en faisant une semaine de randonnée... peut-être trop entraîné !

Bilan de sa semaine : des contractures aux deux mollets !

C’est donc comme cela que nous avons commencé nos quatre jours qui s’annonçaient bien chargés.

Après une première journée où il a fallu gérer, nous sommes partis pour la face ouest du Râteau. Les cordées nous doublaient, chose inhabituelle avec Hervé.

Du sommet du Rateau, vue sur l'arête sud et la barre des Ecrins.

Clopin-clopant, je lui annonce que pour la suite de notre projet il allait falloir savoir si ses mollets tiendraient ou non.

Bilan de la journée : nous avons doublé tout le monde (sauf une cordée) et sommes arrivés au refuge du Promontoire assez tôt (11h00) pour qu’il puisse récupérer.

Un alpiniste arrive... sur une jambe?

Pour le lendemain, Hervé semblait hésitant.

Le soir, météo prise, je lui annonce ma décision irrévocable : le lendemain nous partirions pour la traversée de la Meije !

Le passage des câbles après la brêche Zsigmondy, vue plongeante sur La Grave.

Clopin-clopant, vers 4H00 du matin, Toutankhamon (surnom qu’Hervé lui-même se donnait à la vue des bandes d’élastoplaste qu’il enroulait autour de ses mollets) et moi-même passons le crapaud (nom du premier passage délicat) derrière tout le monde.

Toujours plus près... du doigt de Dieu.

9h00 plus tard, nous nous asseyons sur le banc du refuge de l’Aigle, Hervé est presque guérit, et je suis heureux : il a rajeunit !    

Au sommet de la Meije, Hervé est en grande forme!